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3 min

Le festival néerlandais Rewire, toujours à la pointe de la création musicale

par Jérôme Provençal

Publié le 17 avril 2024 à 17h44
Mis à jour le 17 avril 2024 à 17h44

Rewire 2024 - Goat © Parcifal Werkman

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Éminemment stimulante, riche et (très) variée, l’édition 2024 – qui s’est déroulée début avril à La Haye – a permis de vivre des expériences intenses, à commencer par le concert extraordinaire du groupe japonais Goat.

Créé en 2011, Rewire s’est vite affirmé comme l’un des festivals musicaux européens les plus originaux et stimulants, proche dans l’esprit du CTM berlinois, du Sonar barcelonais ou du Variations nantais. Si les musiques électroniques occupent une place importante, quantité d’autres styles y résonnent : néo-classique, free-jazz, hip-hop, post-punk, musique contemporaine, noise ou encore post-rock – pour citer seulement quelques exemples, la famille des inclassables étant la plus nombreuse.

Ici, les têtes d’affiche sont rares. Clairement orientée vers l’exploration des marges et la prospection de nouveaux talents, la direction artistique – assurée depuis le début par Bronne Keesmaat – tend à présenter avant tout des artistes ou des groupes qui creusent des sillons singuliers, prennent des risques, s’engagent dans des voies encore inexplorées. Pour faire court, rien (ou presque) de ce qui est expérimental dans le domaine musical n’est étranger à Rewire.

Le crossover

Le croisement avec d’autres disciplines, notamment les arts visuels et la danse/performance, figure également dans son ADN. Outre des lives audiovisuels dernier cri et des créations scéniques hybrides, on peut y voir des films dans un programme spécifique. Initié en 2021, le festival connexe Proximity Music propose en parallèle une série d’installations axées sur la création sonore.

Rewire se déroule pour l’essentiel sur un petit périmètre (ce qui facilite les trajets d’un endroit à l’autre) et investit une dizaine de lieux dans la ville, de types très différents, souvent avec beaucoup de relief – d’une église protestante majestueuse à un sous-sol bétonné (Basement) en passant par des théâtres petits ou grands, un vaste club de style post-industriel (Paard) ou encore un imposant complexe culturel de la taille d’un petit aéroport (Amare).

La riche scène néérlandaise

Conjuguant qualité, originalité, transversalité et diversité avec une rare sagacité, le festival apparaît ainsi comme un authentique eldorado pour les mélomanes aux oreilles fureteuses. Il invite en particulier à scruter la scène des Pays-Bas, (trop) peu connue et pourtant très fertile, qui représente environ 20 % de la programmation chaque année.

Côté néerlandais, durant cette édition 2024, on a pu notamment se faire happer par le MAZE Ensemble (ensemble électro-acoustique basé à Amsterdam), interprétant deux pièces de – et avec – la compositrice anglaise Annea Lockwood. Un concert tout en poésie impressionniste, au creux du silence, dans lequel chaque note et chaque geste semblent atteindre une densité maximale.

On a également pu découvrir le tout nouveau live de No Plexus, duo queer en pleine ascension depuis la sortie de son premier album, Rite of Passage (2023). Conçu avec le scénographe Emmanuel Biard, un show ambitieux mais inégal, flottant dans une ambiance spectrale au son d’une électro vaporeuse. Sur un autre versant, nettement plus agité, on a attrapé en pleine action LazerGazer, DJ et productrice électro d’origine syrienne, figure phare de la scène club néerlandaise actuelle, qui a bien secoué le Basement dans la (fin de) nuit du samedi au dimanche.

Une programmation internationale

En dehors de la sélection des Pays-Bas, se détache d’abord le live hautement galvanisant – présenté ici en première mondiale – du binôme Lila Tirando a Violeta & Sin Maldita : de la bass music bien vrillée en rafales trépidantes, sur fond de vidéos sursaturées et fracturées. Pour se faire une petite idée, une immersion dans leur premier album, Accela, est fortement recommandée.

Enchaînons, aux antipodes, avec le concert ultra intimiste de la musicienne et chanteuse libanaise Youmna Saba, assise seule sur scène, dont la voix profonde se mêle à un dispositif instrumental atypique, reliant oud et laptop, pour un résultat un rien austère mais néanmoins captivant.

Poursuivons avec le très singulier trio berlinois Gordan et son envoûtant post-punk incantatoire, magnifié par une chanteuse d’origine serbe à la voix aussi intense que la présence. Citons encore le trublion anglais Alabaster DePlume (chanteur, saxophoniste et compositeur), dont le concert totalement débridé – naviguant librement entre cosmic jazz, acid-folk, post-rock et poésie sonore – a paru offrir un parfait condensé de Rewire.

Terminons avec la claque magistrale de cette édition 2024, à savoir le groupe japonais Goat, conduit par deux batteurs absolument hallucinants, au centre de la scène. Instrumentale, à la fois sophistiquée et épurée, d’une incroyable richesse (poly)rythmique, leur musique – sorte de post-krautrock teinté de free-jazz – frappe déjà fort sur disque (comme en témoigne leur récent nouvel album, Joy in Fear) et révèle une puissance encore supérieure, presque diabolique, en live.

En attendant – non sans impatience – l’édition 2025, on pourra avoir un aperçu de l’univers Rewire à l’automne prochain via une programmation spéciale conçue pour le prestigieux festival strasbourgeois Musica. Cette collaboration s’inscrit dans le cadre de Nord Sonore, une initiative menée par le Fonds Podiumkunsten (le Fonds néerlandais pour les arts de la scène) visant à promouvoir et à mieux faire connaître en France la part la plus créative de la scène musicale néerlandaise.

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